Le jeudi 14 mars dernier, une vingtaine d’employeurs ont participé au dîner-RH virtuel qui portait sur l’hyperconnectivité. À cette occasion, ils ont eu la chance d’échanger avec Laurie Michel, conférencière, auteure et spécialiste du bien-être numérique pour Vivala.

VIVALA : une histoire inspirante

Avide de performance et ayant soif de succès, Laurie Michel a frôlé l’épuisement professionnel il y a de cela 10 ans. Sa relation avec la technologie était devenue de plus en plus problématique et elle prit conscience de ses impacts négatifs sur sa productivité et son bien-être.

Interpellée par les problèmes d’addiction aux écrans qui touchent toutes les générations et résiliente envers à son propre comportement face au numérique, Laurie a décidé d’agir concrètement et a créé Vivala en 2019. Entreprise pionnière dans le bien-être numérique et l’aide à la déconnexion, Vivala a pour mission d’aider la communauté à instaurer de saines habitudes autour de la technologie. Depuis la création de Vivala en 2019, Laurie et son équipe ont sensibilisé plus de 15 000 employés et gestionnaires à l’hyperconnectivité et aux bénéfices de la déconnexion. Vivala a également formé et outillé plus de 90 organisations aux enjeux liés à la connectivité, au droit à la déconnexion et à la saine performance dans un monde hyperconnecté. Celle qui se dit ancienne dépendante à son téléphone est aujourd’hui conférencière, présidente et fondateur de Vivala et est également l’auteure du livre Moins d’écrans Plus de moments présents qu’elle a publié en 2021.

Et vous, quel est votre rapport à la technologie?

Avant de répondre à cette question, voici quelques statistiques pour le moins percutantes, qui nous ont été partagées par Laurie lors du dernier dîner-RH :

  • 2 617 fois / jour : Nombre de fois dans une journée où l’utilisateur d’un cellulaire clique, touche, déroule (scroll) ou balaye (swipe) son écran;
  • 42 % : Pourcentage moyen du temps de navigation sur le Web pendant la période d’éveil (tous appareils confondus). Dans le cas d’un utilisateur qui dort en moyenne 7 heures par nuit, ce dernier accorde donc autant de temps à se connecter au Web qu’à dormir;
  • 4 h 10 : Temps moyen d’utilisation d’un cellulaire / jour;
  • 2 h 30 : Temps moyen de navigation d’un utilisateur sur ses plateformes sociales / jour;
  • 66 000 : Nombre de photos partagées sur le Web / minute, à l’échelle de la planète;
  • 28 % : Diminution du taux d’attention de 28 % lorsque le cellulaire se trouve à proximité, comme par exemple sur le bureau de travail, et ce, même s’il est retourné face contre la table. La proximité du cellulaire génère une perte de temps de 56 min chez son utilisateur;
  • 33 % : Pourcentage des Canadiens qui se connectent numériquement à leur travail pendant leurs vacances.

Il n’est donc pas étonnant que 70 % des utilisateurs d’un appareil numérique souffrent de nomophobie ; cette peur d’être séparé de son cellulaire. Et ne vous méprenez pas! Vous faites probablement partie de la statistique, car 99 % démontrent des symptômes. Difficile de se croire hors de portée.

POUR DE SAINES HABITUDES NUMÉRIQUES

Les effets néfastes de l’hyperconnectivité sont multiples et considérables. La surutilisation du numérique affecte notre santé physique et mentale ainsi que nos relations sociales, que ce soit dans notre vie personnelle ou avec nos collègues de travail. Maintenant que nous comprenons davantage notre relation avec les technologies et leurs impacts, comment peut-on les gérer plus sainement au quotidien? Lors du dîner-RH, plusieurs stratégies ont été présentées par Laurie. Afin de nourrir les réflexions vers l’adoption de bonnes pratiques, divers outils ont également été partagés avec les employeurs, notamment des astuces, des exercices et des défis à relever!

NOURRIR LES RÉFLEXIONS

Ce sujet vous interpelle? Voici quatre hyperliens à consulter qui vous permettront de poursuivre vos réflexions :

Sachez que des mesures d’aide financière peuvent soutenir des interventions en milieu de travail. Si vous souhaitez poser des actions porteuses, rappelez-vous que Services Québec, la Société de développement du Témiscamingue et le Service aux entreprises du Témiscamingue demeurent des alliés pour vous aider dans votre démarche.

 

 

 

Cette activité a été rendue possible grâce à la participation financière de Services Québec ainsi que de la collaboration de la Société de développement et SADC du Témiscamingue et du Service aux entreprises du Témiscamingue.